La raviole du Champsaur aussi appelée brouqueton (preire ou prêtre à Gap) est une sorte de quenelle, à base de pomme de terre, de tome fraîche et d’œufs.
Raviole du Champsaur | |
Ravioles du Champsaur. | |
Autre(s) nom(s) | Brouqueton, langue, preire ou prêtre |
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Lieu d’origine | Champsaur et Valgaudemar |
Place dans le service | Entrée ou mets principal |
Température de service | Chaude |
Ingrédients | Beignet de pommes de terre, mélangé à de la tome fraîche et des œufs |
Accompagnement | Vin de pays des Hautes-Alpes blanc |
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L'élaboration de ce mets nécessite : pommes de terre, œufs, tome de montagne ou fromage de chèvre, levure, farine et huile de friture[1].
Les pommes de terre réduites en purée sont mélangées à la levure et aux œufs puis à la tome écrasée. La farine est ajoutée pour obtenir une pâte homogène et un peu collante. C'est cet appareil qui est ensuite roulé en petits boudins puis mis dans une friteuse jusqu'à ce que chaque raviole soit dorée[1].
Frites, elles sont servies chaudes en entrée accompagnées d'une salade à l'ail, de confiture de framboise ou de miel. Gratinées au four avec de la crème, elles se mangent en plat principal et sont servies avec une viande. Plat traditionnel consommé durant l'hiver, les versions modernes de ce type de raviole tendent à être de plus en plus légères pour satisfaire les touristes[2].
Les ravioles, avec les tourtons et les oreilles d'ânes, constituent les principales spécialités des vallées du Champsaur et du Valgaudemar, deux vallées voisines des Hautes-Alpes. Une production industrielle de ces produits existe, notamment dans le Valgaudemar à Saint-Firmin et dans le Champsaur à Chabottes. On peut trouver ces spécialités relativement facilement dans des grandes surfaces, sur une zone allant de Lyon à Marseille[3].
Comme il est de tradition, il faut sélectionner un vin du terroir. Un accord avec un Hautes-alpes (IGP) blanc est conseillé[4].
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