Le jingisukan (ジンギスカン?, « Genghis Khan ») est un plat japonais à base d'agneau préparé sur un gril dont la forme reprend traditionnellement la forme d'un casque de soldat mongol. Ce plat est particulièrement populaire dans le nord de l'île de Hokkaidō, en Thaïlande et en Chine (烤羊肉). C'est un plat atypique de la cuisine japonaise, dans laquelle l'agneau n'est quasiment pas utilisé.
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Jingisukan | |
![]() Un jingisukan. | |
Lieu d’origine | Japon |
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Place dans le service | Plat principal |
Température de service | Chaud |
Ingrédients | Mouton ou agneau, légumes |
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En 1918, à la suite du plan gouvernemental japonais visant à atteindre un cheptel d'au moins un million d'agneaux, cinq élevages de moutons furent créés au Japon. Cependant, tous furent abandonnés, exceptés ceux d'Hokkaidō (Takikawa et Tsukisamu)[1].
En raison de la présence de ces élevages, les habitants d'Hokkaidō commencèrent à manger la viande des moutons qu'ils élevaient pour leur laine.
L'absence totale de viande de mouton dans la cuisine japonaise a artificiellement donné une origine étrangère au plat et explique le fait qu'il soit nommé comme le grand chef mongol Genghis Khan. Dans le Japon de l'entre-deux-guerres, l'agneau était réputé être un plat de choix des soldats mongols. On pensait qu'ils se servaient de leurs casques comme d'un ustensile pour griller la viande dessus. La forme de dôme de la planche de cuisine utilisée pour cuire l'agneau représente donc la forme des casques de ces soldats[2].
L'origine du plat est revendiqué par un certain nombre de villes : Tokyo, Zaō Onsen et Tōno[3]. Le premier restaurant spécialisé dans les jingisukan fut le Jingisu-sō (成吉思荘?, Genghis House), ouvert à Tokyo en 1936[4].