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Quézac est une marque d'eau minérale naturelle gazéifiée (par adjonction de gaz carbonique) appartenant au Groupe Ogeu depuis son acquisition auprès du groupe Nestlé Waters (division « eau » du groupe suisse Nestlé) en 2017.

Pour les articles homonymes, voir Quézac.

Quézac

Logo de la marque Quézac
Pays d’origine France
Ville d’origine Quézac (Lozère)
Société Groupe Ogeu
Conditionnement 1,15 cl ; 0,50 l
Date de création 1994
Type Eau gazeuse
Site web site officiel
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Sa source se situe à Quézac dans le département de la Lozère, à proximité de la commune d'Ispagnac et à 30 km de Mende.


Historique



Les premières utilisations


Une des résurgences de la source de l'eau minérale de Quézac
Une des résurgences de la source de l'eau minérale de Quézac
Ancien bâtiment de captage de l'eau de Quézac dans le parc de la source
Ancien bâtiment de captage de l'eau de Quézac dans le parc de la source

La source de Quézac était déjà connue par les Celtes et les Gallo-Romains qui l'utilisaient pour des thermes[1]. En 1718, le docteur Blanquet mentionne largement dans son étude les propriétés chimiques et thérapeutiques de la source[2]. Mais il fallut attendre 1859 pour qu'aient lieu les premiers travaux de captage par le docteur Commandré, propriétaire de la concession de la source[2].


L'exploitation


En 1901, Quézac est reconnue eau minérale naturelle gazeuse et une autorisation d'exploitation pour 30 ans est délivrée par le Ministère de la Santé[2]. Au terme de l'autorisation, en 1931, la source n'est plus exploitée jusqu'en 1989 lorsque Vittel s'y intéresse et fait redémarrer l'activité[1].

En 1992, la source est rachetée par le groupe suisse Nestlé qui l'intégre dans sa division « eau » : Nestlé Waters[2]. Le développement s'est alors poursuivi avec l'installation d'un nouveau forage en 1993, puis en 1994 la construction d'une usine d'embouteillage à Molines, près de la commune d'Ispagnac, mise en service l'année suivante[2].

Une campagne publicitaire avait également été réalisée autour de la marque, en 1995, via des spots publicitaires[3],[4],[5] produits par le réalisateur Ridley Scott et mettant en scène l'actrice Émilie Delaunay[6], et au début des années 2010[7]. Ces publicités se veulent être des illustrations de la technique de communication du storytelling, et ont pu marquer les esprits des téléspectateurs de par l'utilisation du slogan en langue occitane « E que s'apelariá Quézac » (en languedocien et selon la norme classique ; « E que s'apelorio Quézac » selon la graphie mistralienne).

En 2015[8], Nestlé Waters a cherché à revendre la marque Quézac, ce qui a eu tendance à créer des difficultés au sein de l'usine[9] et des interrogations quant à son avenir[10].

L'usine a finalement été rachetée par le groupe Ogeu, le , lequel a prévu la reprise du site avec maintien des effectifs et des salaires, un investissement industriel de plus de trois millions d'euros, ainsi qu'un plan de soutien renforcé marketing et commercial de la marque Quézac[11]. Le plan marketing s'est notamment illustré par la production d'un nouveau spot publicitaire[12], censé être dans la continuation des précédents, et diffusé sur la télévision publique française à partir du [13]. En 2018, la communication pensée autour des créations graphiques de l'artiste Thomas Hayman remporte un franc succès pour son côté « vieille réclame »[14].Elle remporte en « le Grand Prix des Médias ».

Aujourd'hui[Quand ?], l'usine d'embouteillage emploie 64 personnes, compte une ligne de production de bouteilles de 1,15 l, la production de celles de 33 cl ayant été arrêtée avant la cession par Nestlé[15] et produit entre 72 et 77 millions avant l'arrêt de la production des bouteilles de 33 centilitres)[16] et 90 millions de bouteilles par an[17].

Le centre de production peut également se visiter durant la saison estivale, accompagné d'un guide[18].


Composition analytique


ÉlémentsTeneurs en mg/l
Calcium (Ca2+) 165
Magnésium (Mg2+) 69
Sodium (Na+) 110
Potassium (K+) sous la limite détection
Sulfates (SO42−) sous la limite détection
Bicarbonates (HCO3−) 1 000
Nitrates (NO3−) sous la limite de détection
Chlorures (Cl−) sous la limite de détection
Fluors (F−) 2,2

Notes et références


  1. Quézac, la Lozère dans votre verre, sur le site internet du département de la Lozère.
  2. Quézac, LSA
  3. (en-US) « Pub - quezac - vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le ).
  4. Ilija Vignjevic, « Eau de Quezac », (consulté le ).
  5. hmc62100, « Publicité Quezac », (consulté le ).
  6. « « Que s'appellorio Quézac » : on a retrouvé une enfant de pub qui a bien grandi », La Parisienne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Quézac France, « QUÉZAC "Soi l'aiga" », (consulté le ).
  8. « Nestlé a-t-il l'intention de vendre Quézac ? - France 3 Languedoc-Roussillon », sur France 3 Languedoc-Roussillon (consulté le ).
  9. « Lozère : les salariés de Quézac en grève illimitée pour dénoncer le mutisme de Nestlé - France 3 Languedoc-Roussillon », sur France 3 Languedoc-Roussillon (consulté le ).
  10. « L’usine d’eau de Quézac en question », sur MidiLibre.fr (consulté le ).
  11. lefigaro.fr, « Eaux minérales : Ogeu trouve un accord pour racheter Quézac à Nestlé », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. LR & G, « QUEZAC, L'HISTOIRE CONTINUE », (consulté le ).
  13. « Lozère : 22 ans après, la petite Emilie, de la pub Quézac, a bien grandi », sur MidiLibre.fr (consulté le ).
  14. « Nouvelle identité de marque Quézac Agence CHANGE », sur lareclame.fr (consulté le ).
  15. (en-US) « Soutiens aux salariés de QUEZAC: Soutien aux salariés de l'usine d'eau minérale gazeuse de QUEZAC en LOZÈRE », sur Change.org (consulté le ).
  16. Jean-Marc Aubert, « Quézac : le groupe Nérios pétille pour reprendre l'usine d'eau », sur Infos H24, (consulté le ).
  17. « Quézac, l’eau du Gévaudan », sur MidiLibre.fr (consulté le ).
  18. Mairie d'Ispagnac, « Ispagnac : tourisme et détente en Lozère - parc national des Cévennes, Causses - Visite de l'usine de Quézac | Découvrir Ispagnac », sur www.ispagnac.fr (consulté le ).

Lien externe




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